Extrait du journal

les rangs de vos ouvriers, il ne le faisait que poussé par le plus sérieux des motifs. — C'était bien simple. — Oui ! Parfaitement.'Vous avez compris... Vous êtes rentré à l'hôtel avec Yvan. .. Vous m'avez rendu compte de ce qui venait de se passer... Mais comme vous êtes un garçon discret, bien élevé et correct, vous ne m'avez adressé aucune question. — Je ne m'en suis pas reconnu le droit, général. — Nous sommes complètement d'accord, Boisdéant !... Et c'est pour cela que vous më " voyez agité et nerveux; parce qu'il me faut alors venir au devant de vous, et vous confier de terribles choses qui,. très lourde ment, me pèsent sur le cœur. — Je vous jure, général, que tout ce que vous me direz sera à jamais mort pour1 moi... Vous pouvez même ne rien me confier du tout, si cette confidence vous est .tout simple-, ment pénible. — Mais non ! Il le faut I... Et le général prit place sur un tabouret de bois sculpté. — Sachez donc, mon cher Boisdéant, que ce contremaître qui s'est fait embaucher par vous sous le nom de Cari, et avec d'excellen tes références, bien entendu, se nomme en réalit'é «Jean Steinberg. C'est l'un des plus dangereux hommes d'action de ce parti de destruction, de sang et de mort que je suis appelé à combattre. — Et pourquoi ne l'avez-vous pas fait ar rêter,- général? — Eh I ni Yvan, ni moi, nous n'en étions sûrs. Il s'était fait teindre les cheveux, avait laissé pousser sa barbe.,» Yvan naJ'o re...