Extrait du journal

Notes Politiques . . ** Nous connaissons aujourd'hui, dans ses grandes lignes tout au moins, le bud get de 1913. On ne saurait prétendre qu'il est de nature à satisfaire ni même à rassurer les contribuables. Le total des dépenses atteint 4 milliards 700 millions, ce qui est un bien gros chiffre, et l'on doit malheureusement prévoir qu'il s'ac croîtra encore l'année prochaine. En 1912, l'augmentation des dépenses -se, chiffrait par 167 millions ; elle est de 167 millions encore pour 1913. On en peut conclure que nous atteindrons, puis dépasserons bientôt le cinquième mil liard. . , A la vérité, la loi de finances s'équi libre sans emprunt ni impôts nouveaux; mais ce résultat n'a pu être obtenu que grâce aux ressources que la convention avec le chemin de fer de l'Est a mises l'an dernier à la disposition du Trésor et grâce aussi aux plus-values. Mais les sommes provenant de l'accord avec l'Est vont être employées jusqtCau dernier centime ou presque et Von ne peut, pas espérer que les plus-values succéderont indéfiniment aux plus-values. Le ministre des Finances s'en rend, très bien compte, et il se rend très bien compte aussi que. celte augmentation constante des. dépenses provient, pour la plus grande partie, de ces prétendues ré formes sociales qui ne sont, en réalité, que des réclames électorales : « Il im...