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Le Petit Journal, 12 février 1875

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Le Petit Journal
12 février 1875


Extrait du journal

Si la France a laissé dans la capitulation un lambeau de son honneur, qu'elle ne reconquerra qu'au prix d'une lutte nouvelle, elle a dans la bataille bravement soutenu la dignité de ses armes. J'en atteste les mânes de ces obscurs héros.qui ont arrosé de leur. sang les rives de la Meuse. J'en atteste ces admirables soldats,- que ne furent-il plus nombreux ces soldats qui, à la dernière heure, alors qu'un de leurs chefs voulait tenter encore l'effort du désespoir, s'écriaient « Guidez-nous nous vous suivrons jusqu'à la mort 1 Ils savaient mourir éeux-làl Grâce à eux, la blessure de Sedan est de celles qui se peuvent regarder en face. Nous avons succombé, la poitrine tournée vers l'ennemi la science nous accablait, >e nombre nous écrasais,...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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