Extrait du journal

La gauche républicaine, qui s'est réunie à qua tre heures, a tenu une séance beaucoup moins longue. Une objection a été élevée, par M. Marcel Barthe, à l'idée d'une intervention active * de la Chambre. M. Barthe s'est demandé s'il n'y avait pas quelque chose d'inconstitutionnel à combat tre une décision prise par le Sénat, et si un con flit dommageable n'en pouvait pas résulter. Divers membres ont répondu que le Sénat avait agi dans la plénitude de son droit en repoussant une disposition législative nouvelle, mais que la Chambre n'excéderait nullement le sien en pro voquant l'application de dispositions déjà en vi gueur. Quant à la fixation du moment, la réunion s'est trouvée à peu près unanime à estimer qu'il ne convenait pas d'interpeller le gouvernement entre les deux lectures de la loi sur l'enseigne ment supérieur. La gauche républicaine a donc voté qu'elle s'as socierait à une interpellation, mais après que la deuxième lecture aurait eu lieu au Sénat, et au cas où le gouvernement ne prendrait pas l'initia tive de l'application des lois. A cinq heures, les bureaux de l'union et de la gauche républicaine se sont réunis pour se donner réciproquement connaissance des décisions pri ses, et se concerter sur l'exécution. Quatre membres du bureau du centre gauche...