Extrait du journal

A la fin d'un orage, une sorte j£\ de calme enchante l'air, laisse mieux voir les décors du paysage et en goûter le char me passager. Une manière de trêve politique nous permet de mesurer le bénéfice d'une victoire encore bien incertaine, hélas ! mais qui nous donne un répit. Le temps de ces jours de fete qui élèvent les âmes croyantes aux plus hautes cimes d'où l'on ad mire l'éternel renouveau, les cœurs nobles, est propice à des méditations optimistes. Et nous commençons d'admirer les ' dangers redoutables auxquels nous avons échappé t Comme au sortir d'un cauchemar, nous re connaissons l'affreux esclavage dont nous étions menacés. Ty rannie de Moscou et pillage de la fortune du pays, tel était le pro gramme avoue, proclamé ! Il faut ici, d'un esprit froid, re lire le discours de M. Léon Blum, ce dépeceur, devant le Sénat. Il faut surtout lire la harangue dé sespérée qu'il a bafouillée, dans son impuissance, devant ses pairs du Conseil socialiste au sortir de la Chambre Haute : « Restez, lui avaient crié les hommes de Sta line ; tenez le coup / ». M. Léon...