Extrait du journal
est très appuyé. Le ministre est charmant Jour lui et on le. casera quelque part si le ministère â'en va. En attendant, mon gendre à déjà la rosette de l'instruction publique ; naturellement, deux où tjqpis décorations étrangères... — Mais c'est magnifique ; il est donc: allé ii l'étranger? , — Mais non, il n'a jamais quitté Paris ; seulement, vous comprenez, quand les souverains sont venus,' Robert était sur la liste; il a^été phargé de certaines mis» sions,"— je ne sals phis, — enfin on lui a donné des rubans de toutes les couleurs. Marguerite est enchantée.' —• Et M. Robert sera décoré,.. ? ,-r Bien entendu; c'est .une affaire convenue quand il sera nommé à la place le son ami Max, qui est au cabinet et va passer maître maître.,. de quelque chose, je ne sais plus. Mais il paraît que c'est aussi une position superbe. — Enfin,.chère madame, je vous félicite, et cette pauvre Marguerite qui n'avait pas encore : trouvé « son idéal ». Je voudrais bien que ma sœur eût choisi des gendres aussi bien posés I^Mais, mal heureusement,v Thérèse a des idées de l'autre monde et mes nièces ressemblent à leur mère. Oh ! à ce point dé vue-là, on peut dire qu'elles s'entendent à merveille. — Mais comment vos nièces se sontBiles donc mariées? Je ne sais plus; il y a fi longtemps que je n'ai vu votre sœur! — Imaginez-vous que ma sœur vou lait que ses filles épousent des hommes qui leur plairaient sans se préoccuper de la position. L'une a choisi un ami ae son frère, un petit ingénieur qui est très in telligent,— i'en conviens,—mais qui n'a vait pas de fortune et qui a pris la suite les affaires de sou père ; il fabrique quel que chose avec du bois,— je ne sais plus , juoi, — il organise des sociétés de se cours mutuels dans son pays, il est maire le son village, s'occupe de l'allaitement maternel ; bref, il pense à tout le monde et à sa famille et jamais à lui. A soixante Ans, je réponds qu'il n'aura pas même les palmes académiques. Enfin , son affaire marche bien, ma nièce élève ses quatre enfants, sans...
À propos
Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.
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