Extrait du journal

—• Mâtin! — "fit Désiré à qui cet accueil froid n'échappa nullement, et qui en res sentit une sourde colère, — on fait anti chambre ici, comme à la cour, du temps de l'Empereur. — Je m'habillais! — répliqua Julie con trainte et s'essayant à sourire. — C'est-à-dire que vous nous avez ou bliés, ou que nous vous gênons 1 — répliqua le gamin. Est-ce que la fortune vous grise» ma chère belle-soèur ? Vous auriez tort... Il n'y a pas déjà si loin du faubourg Pois sonnière au faubourg Saint-Denis, et il y a encore de la place à Saint-Lazare ! Julie tressaillit et ses yeUx s'allumèrent de colère. ~ Que signifient ces paroles? s'écria-t-elle. — Oh! rien... Histoire de rire... et de vous rappeler d'où nous venons, ce que nous sommes et ce que nous avons fait. — Eh! je ne l'ai pas oublié ! — murmura la Belle Julie avec un frisson, — T^nt mieux ! — Alors nous pourrons causer et nous entendre. — Voyons, Julie,—dit alors Prosper d'une voix conciliante, — sois bonne fille et ne prends pas de travers les paroles de Désiré. Il craint que tu ne veuilles nous lâcher... Prouve-lui qu'il se trompe. Nous venons déjeuner avec toi» » . et cau ser gentiment. — Causer... % quel sutetky '...