Extrait du journal

Seule au monde En quittant là garé de Saint-Mandé, la Torpille, dont le trouble profond se dissi pait difficilement, entraîna Marie-Louise vers Paris. .. .. Elle marchait vite, pressée de fuir le lieu sinistre où elle avait failli laisser sa vie, ■ . . .: : ..- --.i.:■! Lorsqu'elle eut franchi les grilles de l'octroi, elle sentit enfin la présence d'es-, S rit lui revenir peu à peu, sous l'inuence de la marene et du temps écoulé. Avec le sang-froid, le souvenir des événements récents lui revint aussi plus précisé ; Et, par un enchaînement naturel, la: cruelle déception de n'avoir pas retrouvé' son fils chez le pseudo Durand, comme elle l'avait espère d'abord, les combinai sons louches et ténébreuses pressenties en cet homme, enfin les dernières paro les entendues en wagon, relativement à la mort probable du petit Tonio ; tout cela fermentait en son âme farouche, meurtrie de douleur et hantée par un désir de vengeance. Un levain de haine terrible, se levait en elle, contre ce Durand qu'elle devinait...