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Le Petit Journal, 17 septembre 1867

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Le Petit Journal
17 septembre 1867


Extrait du journal

« Que lui importe que le roi ait lavé les pieds à des pauvres qui ne les avaient pas sales que la reine ait fait ses Pâques avec le comte d'Artois que Monseigneur ait daigné agréer un livre que peut-être il ne lira pas, et que le Parlement en robes ait harangué un dauphin en maillot ? » Il veut, à la fin, savoir tout ce qui se dit et tout ce qui se fait à la cour, pourquoi et.pour qui un cardinal de Rohan s'amur sait à enfiler des perles s'il est vrai que la comtesse Diane nommait les généraux d'armée, et la comtesse Jules des évêques; combien le ministre de la guerre donnait, de croix de Saint-Loais à sa maîtresse pour ses étrennes. » C'est au crayon des malins à fixer ces. notes scandaleuses, qui, chaque jour, se succèdent et s'envolent. » C'était le rôle des nouvelles à la main. Le journalisme manuscrit n'était pas sans danger pour ceux qui étaient doublement écrivains, par le travail de:la pensée et par le travail calligraphique. d 'histoire et de géographie de M.Jal, la pièce suivante, tirée, des Lettres reçues par Colbert, quc.possède la -Bibliothèque «Du 5 avril 18G2. le lieutenant civil» a fait an -ester aujourd'hui deux visetiers quiescriveut de* guettes a la main,...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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