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Le Petit Journal, 18 juillet 1881

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Le Petit Journal
18 juillet 1881


Extrait du journal

, „„âque intéressé de l'Institut des pensions afgon compte créditeur. S'il est marié, le compte est crédité pour les 3/5°" au nom du jÊari, pour les 2/5"1" au nom de la femme. • Si un employé ou ouvrier se retire sans motif dûment agréé ou par renvoi prononcé pour motifs graves par le conseil d'adminis tration de la compagnie, on lui rend ses re tenues sans intérêt: le reste de son actif est versé au fonds général de dotation de l'Ins titut des pensions et profite aux autres mem bres de l'Institut. S'il est renvoyé par suppression de son emploi ou par suite d'infirmité, il reçoit le titre d une pension calculée d'après l'actif en tier de son livret, si toutefois il compte dix ans de service. Et voici les deux combinaisons originales que nous voulons -recommander à nos lectGUFS. Quand l'employé ou ouvrier entre endroit de pension, il peut demander à l'Institut des pensions le capital que représente cette pen sion. Pour déterminer le montant de ce capital, le comité de l'Institut ne se borne pas à prendre pour base les tables de mortalité et d'intérêts; il fait examiner par des médecins l'état de santé du pensionnaire ; il consulte les notes de la compagnie sur les journées de maladie du sujet, sur ses habitudes de sobriété ou d'intempérance; et, d'après ces éléments,combinés avec les tables générales de n-ortalité, il estime le nombre" d'années probable que le pensionnaire peut avoir à vivre, c'est-à-dire la charge que sa pension de retraite peut imposer à l'Institut. Ramenant ces arrérages à valeur actuelle, il dit au pensionnaire : « Nous évaluons à tel capital la somme qu'il faudrait placer aujourd'hui pour faire le service de votre pension. Si vous voulez ee capital, le voilà ; notre compte est réglé avec vous. Si nous restons dans les termes du contrat, l'Institut vous servira la pension viagère convenue. » • *** , Le plus souvent, le pensionnaire prend le capital ; et cette somme lui sert de mise de fonds pour entreprendre une petite indus trie ou un petit commerce qui lui permet d'utilisër encore son temps, son intelligence, ses capacités, avec plus de profit que ne lui vaudrait le revenu de sa pension. En général, ces petites entreprises réus sissent assez bien ; car l'ancien employé ou ouvrier a acquis dans son service antérieur des connaissances et des habitudes laborieu ses, prudentes et régulières que n'ont pas toujours des commerçants ordinaires à leur début. Cette combinaison a donné de si bons ré sultats, qu'en 1863, un act du Parlement d'Angleterre l'a adoptée, quand on a réformé le personnel de la flotte et de l'armée. Un grand nombre d'officiers alors réfor més, qu'une position trop modique aurait jetés dans une situation malheureuse, ont mis à profit le petit capital dont ils se sont trouvés ainsi gratifiés; et ils ont pu pour suivre avec avantage une nouvelle carrière. En France, quelques grandes compagnies (ainsi les Assurances générales, par les soins surtout d'un des administrateurs, M. de Courcy) ont imité cette combinaison, qu'a aussi agréé un projet de Caisse de re traites civiles de l'Etat. Cet institut du Lloyd nous offre une autre...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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