Extrait du journal
Jeanne BONNET : (Cliché Pissox.) travail, de son intelligence du métier. Main tenant qu'il avait vingt-quatre ans et qu'il s'était remis à travailler comme simple ouvrier, il gagnait bien sa vie, puisqu'il se faisait couramment des journées de 8 à 10 francs. A . Mais la compagne qu'il s'était ichoisie et qu'il projetait d'épouser n'était pas la femme qui eût convenu à cet honnête gar çon. Elle n'était '« pas sérieuse », au dire,des gens qui la connaissaient bien, et, plus d'une fois, le jeune menuisier eut des re proches à lui faire au sujet de sa conduite.. A quatre reprises, en l'espace de deux ans, Jeanne le quitta et,, chaque fois, l'abandon s'accompagna. ' de circonstances qui eus sent détourné d'une amie aussi volage un homme moins épris. Mais Georges aimait Jeanne éperdument. Il le répétait chaque jour à sa mère, avec laquelle il était venu, 11 y a-quelque temps, habiter, 107, rue de Belleville, et, malgré la conduite légère de la jeune femme, il persistait à vouloir .don ner suite à ses projets de mariage. Les bans allaient, d'ailleurs, être publiés et dans quelques jours, les jeunes gens de vaient être unis. Pourtant, depuis quelques jours, les discussions, qui n'avaient jamais été rares entre eux, devenaient de plus en plus fréquentes et, dans le logement où vivait le couple, on parlait plus souvent d'une séparation définitive que du mariage dont il était, depuis si longtemps, question. Le prologue du drame Hier, Jeanne Bonnet, qui s'impatientait de ne pas voir Georges venir à la maison, à l'heure du déjeuner, s'en alla à sa ren contre. Elle le trouva chez un march_arid de vins de la rue Ramponeau, où le" jeune homme s'était arrêté avec des camarades. Une scène'extrêmement violente éclata. Le merîuisier qui, quelques minutes avant, di sait ( à ses compagnons d'atelier qu'il en avait assez de cette vie, que Jeanne était de plus en plus insupportable, qu'elle finirait...
À propos
Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.
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