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Le Petit Journal, 20 novembre 1864

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Le Petit Journal
20 novembre 1864


Extrait du journal

Je cherche en va ni à me rappeler les merveilles de la nature, ̃chère petite, et j'ai oublié chacune, des nuances. Je sens 1 odeur de la roge,-je devine saforme au toucher, mais sa couleur qu'on vante, à laquelle on te compare. je l'ai oubliée depuis longtemps. L'autre jour, j'ai eu un singulier moment d'émotion. En tâtonnant dans ma chambre, j'ai mis la main sur. oh! tu ne devinerais pas en cent, en mille. sur uri miroir! Je me suis assise devant, arrangeant mes cheveux avec coquetterie.?. Oh! que j'aurais voulu pouvoir mevoir! m ^regarder pour savoir si je suis gentille! si ma peau est aussi blanche qu'elle est douce, et s'il y a de jolis yeux sous mes cils si longs. Hélas! on nous disait souvent au pensionnat que le diable 'apparaît dans la glace des petites filles qui se mirent'trop longtemps! Ma foi, s'il est venu, il aura été bien attrapé, monseigneur Satan, je n'aurai pas pu le voir Ecris-moi, chère bel'e, puisque enfin te voilà de retour dans le château paternel? et que tu as quelque pitié de lapauvre aveugle. DEUXIÈME LETTRE...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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