Extrait du journal

peut-être plus tard.. . si le hasard voulait t'aider... Puis, après s'être recueillie un instant, pour rassembler ses forcés défaillantes, et aussi ne rien oublier, l'agonisante continua : — Je ne crois pas que le nom de Ver dier, que tu as toujours porté, soit ton véritable nom. J'ai longtemps supposé que tu devais, être d'une famille riene, qui avait intérêt à te tenir à l'écart. Malheureusement je n'ai jamais pu re cueillir d'indications précises sur cette famille., Celui que je croyais ton parent est cet homme qui venait autrefois rue Plumet et à Nogent. .11 habitait alors rue Vivienne, 451 Mais, trois mois après l'accident de chemin de, fer qui nous avait réunies définitivement toutes deux, en nous séparant de lui, il a quitté ce domicile. Depuis, je n'ai pu retrouver sa trace. Pourtant, souviens-toi bien de son nom ; il pourrait t'être utile un jour; il se nommait M. de Roberville. , — Bien, maman Thérèse, dit la fillette, en notant soigneusement ce nom dans sa mémoire. La Torpille reprit, après une longue aspiration douloureuse : . — Un autre homme avait aussi paru s'intéresser à toi : c'est un nommé Hector Ledru. .. Celui-là, je ne l'ai. vu qu'une fois... Je n'ai pas pu connaître son adresse. N'importe, souviens-toi bien, de ces dieux noms: de Roberville Ledru..., — Oui, maman Thérèse, oui, je me sou...