Extrait du journal

Aux Vérités Wt de La Palisse Les résultats de notre commerce extérieur pour février 31 confirment nos craintes. Ils se chiffrent par 6 mil liards. 830 /taillions au lien de 8 mil liards 850 millions pour> février 30. Soit 24 % de moins. Encore faut-il noter que le recul.étant plus grand à l'exportation qu'à l'impor tation, le déficit mensuel passe de 780 millions à 1 milliard 300 millions. Une telle statistique doit préoccuper les pouvoirs publics. Elle montre que la France n'est pas aussi épargnée qu'on s'est plu à le dire par la crise mondiale. Sans doute nous n'avons pas, comme l'Allemagne, quatre ou cinq millions de chômeurs. Mais avec quatre ou cinq millions' de chômeurs, l'Allemagne tient le coup mieux que nous sur le marché international Pour la première/fois, ses exportations -sont supérieures à celles de l'Angleterre. Sa balance commerciale se règle par un excédent ! Ce phénomène économique mérite pn examen et requiert une politique. Une politique des prix. Car le fléchissement si marqué de nos livraisons à l'étranger d'objets fabriqués (100.000 tonnes de moins en février 31) s'explique peut-être dans une certaine mesure par le fait que nous "livrons beaucoup de produits de luxe dont la consommation souffre toujours beaucoup en temps de crise. Mais, dans une bien plus large mesure, U s'explique par l'élévation de nos prix de revient. Il suffit de jeter les yeux sur le bilan de quelques industries pour voir à quel pojnt les prix de revient , sont affectés par une fiscalité excessive. C'est la surcharge des impôts qui han dicape la France. i Et l'on frémit à la pensée que des im pôts si lourds ne suffisent même plus à équilibrer le budget des dépenses ! Monsieur de La Palisse....