Extrait du journal

reçu avec cette politesse obséquieuse et cauteleuse qu'on rencontre partout en Italie. On le pria dé donner son nom afin qu'il fût inscrit sur le registre des voyageurs — Je me nomme le comte Gaston de Soleure, répondit-il. — Ahl fit l'hôtelier, manifestant une sur prise quelque peu irrévérencieuse. Et il se mit à regarder le voyageur en souriant. — Pourquoi donc me regardez-vous ain si? demanda le comte en fronçant les sour cils. > — Monseigneur, c est votre nom qui m'a frappé. ; — Est-ce que vous le connaissiez? '**- Oui, monseigneur. Nous avons eu le grandissime honneur d'avoir ici madame la comtesse de Soleure. — Ah ! fit le comte qui ne put s'empêcher de tressaillir. — Une bien charmante dame, monsei gneur, spirituelle et gracieuse comme le sont toutes les Françaises, et jolie à rendre jalouses nos plus adorables Napolitaines. — Combien y a-t-il de temps que cette dame était à Naples? — Cinq ans, je crois, monseigneur, si j'ai bonne mémoire. Mais il m'est facile de ne pas me tromper; je conserve avec soin tous mes registres, et je vais consulter celui de l'année 1874. L'bçîelipïeiiiW1 d'tœe...