Extrait du journal
LES SECOURS La commission centrale des secours, instituée au ministère de l'intérieur, a tenu hier sa seconde séance sous la présidence de M. le ministre de l'intérieur et des cultes. Cette séance a occupé la plus grande partie de la journée. La commission a été d'avis qu'il y aurait lieu de répartir immédiatement une nouvelle somme d'environ trois millions qui, ajoutée au premier million déjà distribué, portera à quatre millions les secours qui auront été mis à la disposition des préfets. La première répartition avait été faite entre les départements à titre d'à-compte et proportionnel lement à la population de chacun d'eux. Dans la seconde distribution, la commission a tenu compte des renseignements fournis par les préfets, et des circonstances de toute nature particulières à cha que département. 11 restera une réserve de un million environ, destinée à pourvoir aux besoins exceptionnels et impréyus qui seraient ultérieurement signalés. L'Assistance publique a reçu, pendant la journée du 22, diverses sommes montant à 57,874 fr. 85. Nous remarquons 40,000 fr., reliquat disponible du compte ouvert dans les écritures du trésor au service médical de l'Exposition universelle de 1878 ; de la gauche républicaine du Sénat, 2,000 fr.; de' la chambre syndicale des tissus, 500 fr.; des chambres syndicales des entrepreneurs de bâtiments, des carrossiers, miroitiers, tapissiers et des peintres de lettres, fabricants d'ensei gnes et storfcs, 5,000 fr.; du journal l'Echo agri cole, 150.fr.; le Temps (7° versement) 3,106 fr.; le Droit (3° versement), 70 fr.; le National et le Petit National (3a versement), 1.71110; le XIX' Siècle (4° versement), 967 50. M. Henry Aron, directeur des journaux officiels, a adressé, en son nom personnel, la somme de 500 francs à M. le directeur de l'Assistance pu blique, pour les pauvres de Paris. M. Henry Aron avait déjà envoyé une pareille...
À propos
Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.
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