Extrait du journal

de former la moindre hypothèse vrai semblable. Il fallait attendre que la jeune femme reprît ses sens, ,etj leur donnât peut-être la clef du terrible mystère. Enfin elle parut se ranimer par degrés; ses paupières se Soulevèrent lentement, elle jeta autour d'elle; un regard rempli d'indicible effroi. ' —Paule, mon enfant, fit doucement Jean Berthier en lui prenant la main. • Elle.le. reconnut- s Ah! mon oncle, cria-t-elle, mon cher oncle, où est Georges, qu'est-il de venu? Et soudain une crise de larmes la se coua de la tête aux pieds. . — Mon Dieu, gémit-ellef, ayez pitié de lui... de moi ;, épargnez-nous ' Remués par ce désespoir, les trois hom mes demeuraient muets, attendant qu'un peu de calme revînt à l'esprit delà mal heureuse femm,e.. — Voyons, dit-elle tout à coup, d'un accent farouche, en se dressant hagarde, où est Georges ? dites-le moi ? ■ Je veux savoir s'il est mort !... —-Hélas 1 madame, nous ne savons rien, répliqua le major d'une voix attris tée ; nous attendions votre retour à la vie pour vous interroger. •. — Mais je ne sais rien, moi non plus. Des hommes sontentrés ici, des Arabes, je crois ; ils ont dû sauter par la fenêtre ; j'en ai .vu deux. ; Tout d'un coup, je me suis sentie prise, enlacée,'jetée à terre ; un voile épais m'a couvert le visage. J'ai voulu crier à l'aide, onm'abmUoflnéç ; alors j'ai perdu connais* saacç....