Extrait du journal

LES NOUVELLES ARMES DE LIEGE ment, ni les fusillades, ni les tortures d'une occupation prolongée ne vous ont fait regret ter, un seul instant, d'avoir choisi, aux heu res critiques, le parti de l'hûnneur. • Messieurs, le 13 septembre 1916, je remet tais à la ville de Verdun, sous les murs de la quelle venait d'expirer le flot .de l'armée alle mande, la même croix que j'apporte aujour d'hui à la grande cité wallonne. De même que Liège avait dit à l'Allemagne : « Arrêtetoi, je le veux. Attends que la Belgique et la France soient prêtes j. de même Verdun lui a signifié : » Tu ne passeras pas ». A deux ans de distance, les deux villes sœurs que baigne la Meuse ont rempli dans la guerre les deux parties complémentaires d'un office essentiel et l'eau qui passe sous leurs ponts a reflété les rayons d'une gloire commune. Toutes deux ont bien mérité de la Belgique et de la France. Toutes deux ont bien mérité de la justice et de la liberté. Elles porteront toutes deux, dans leurs armoiries, le même emblème de leur vaillance et de leur dévouement. Ajoutons que la municipalité a offert au Président les deux médailles du sculpteur G. Petit, que le Petit Journal a reproduites. D'autre part, la municipalité destine à M. Clemenceau un hommage de la popu-...