Extrait du journal

nom m'avait frappé quand pour la pre« mière lois je la vis et je l'entendis parler... — Vous la connaissezdonc? — Je sais du moins que c'est une pauvre insensée occupant, avec une vieille dame qui l'a recueillie, le'premier étage de la maison que j'habite... — Je suis certain maintenant que le hasard et la folie l'ont seuls amenée chez moi... — Devinez-vous pourquoi l'un de ces hommes semblait éprouver à son aspect une profonde épouvante?... — Il la reconnaissait sans doute... — Je le crois... — Sa terreur égalait au moins la mienne, tandis que cette femme lui criait : Assassin!.., Assassinl... — 11 parlait, lui aussi, mais je n'entendais pas ses paroles... — Et la folles m'avez-vous dit, — reprit René Moulin, — a ramassé le fragment de lettre à demi consumé? — Et l'a caché dans sa poitrine, oui... — Voilà qui est bon à savoir... — Il me paraît probable que ce papier rongé par le feu n'offre plus aucun sens, mais on ne doit négliger rien, et je m'en occuperai... Dans tous les cas il faut que je sache posi tivement quelle est ïette femme, et pour quoi le nom de Brunoy revient sans cesse sur ses lèvres... — La lettre était de la plus haute impor tance, n'est-ce pas, monsieur René? — de manda Berthe. — D'une importance capitale, oui ma...