Extrait du journal

restaurant, n'avez-vous contracté aucune liaison? * Lucie pinça les .lèvres. — De quelle liaison voulez-vous parler, monsieur ? — demanda-t-elle. — Parmi ces jeunes filles et ces jeu nes femmes, attendant comme vous un emploi, n'en est-il aucune avec laquelle vous ayez eu des rapports plus fréquents et plus sympathiques qu'avec les autres? — Si, monsieur... — Une pauvre jeune femme qui venait de perdre son mari et qui logeait dans le même hôtel que moi. ■-*- Nous étions porte à porte... Nous allions prendre nos repas ensemble. Elle cherchait une place ?... — Pas à ce moment-là.... — Elle dési rait travailler chez elle, mais l'ouvrage venant .à manquer, elle a pris le parti de se placer.. —r Vous la nommiez ? — Pauline Leroux. « •— Etait-ce bien son vrai nom ? — J'en suis convaincue., — Pourquoi m'aurait-elle trompée;.. Je la traitais en amie... — Ayant un peu d'argent d'a vance, j'ai pu "lui rendre quelques petits services... Tandis que Lucie parlait, Roussillon avait pris dans son portefeuille une des deux photographies qui s'y trouvaient. Il la présenta à la jeune femme. — Ce portrait n'est-il pas celui de votre amie Pauline Leroux ? — demanda-t-il. Oui, monsieur. — s'écria Lucie avec un étonnement manifeste. — Alors, pouvez-vous m'expliquer là signature qui se trouve derrière çètte, carte; au bas ât la 'dédicace très siginilca--'...