Extrait du journal

tie accordée à l'Œuvre par la ville n'a d'ail leurs jamais été que purement morale, et ja mais les deniers publics n'ont eu à intervenir pour boucher un déficit quelconque. Une commission administrative et une commission de surveillance composées, de notables de la ville dirigent et contrôlent gratuitement, cela va sans dire, toutes les opérations de la maison. * . Un autre détail sur lequel on ne saurait trop insister, c'est l'ordre parfait qui règne dans cet établissement populaire. Jamais de troubles, de disputes, de réclamations. Tout le monde vient et s'en va content. Une salle est spécialement consaorée aux femmes et aux familles, car il n'est point rare de voir beaucoup de mamans avec leurs bambins autour des tables de l'Alimentaire.Le règlement s'oppose.à ce.qu'il soit servi plus d'un demi-litre de vin à la même per sonne. Enfin il est absolument interdit de fu mer dans les réfectoires. Combien de restau rants, et des plus huppés, à Paris et ailleurs, devraient méditer, et, surtout, adopter cette salutaire interdiction ! *** N'avions-nous -pas raison de vous dire que l'Association alimentaire de Grenoble consti tuait, dans les circonstances actuelles, pour la capitale le meilleur des exemples, et qu'il était inutile d'en chercher ailleurs ? Je doute qu'Amsterdam et Genève aient un modèle aussi parfait à nous offrir. Paris lui-même pourra faire plus, faisant plus en grand, mais il ne pourra jamais faire mieux. Thomas Grimm....