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Le Petit Journal, 27 novembre 1935

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Le Petit Journal
27 novembre 1935


Extrait du journal

Des bandits en auto dévalisent une bijouterie rue de Lyon Poursuivis par la police il font usage de leurs armes et réussissent à prendre la fuite Encore un exploit de gangsters ! Il semble, depuis ces derniers temps, qu'une recrudescence d'audace se mani feste chez les « mauvais garçons ». Les cambriolages ne se comptent plus, les attaques à main armée deviennent mon naie courante. Le vol exécuté la nuit dernière rue de Lyon l'a été dans des circonstances telles qu'elles dénotent de la part de leurs auteurs une maîtrise de soi et un endurcissement dans le crime peu communs. C'est une rue calme que la rue de Lyon, une rue « peu passante » après huit heures du soir, imme disent les bonnes gens. Une bijouterie, au numéro 47, devait attirer par son étalage la cupi dité des malandrins. Il était un peu plus de neuf heures quand une automobile dans laquelle avalent pris place trois hommes , s'arrê tait à la hauteur de la bijouterie. Sans perdre une minute; les malandrins met taient pied à terre 'et tandis que l'un d'eux faisait le guet, les deux autres se précipitaient vers la vitrine. Un violent coup porté au moyen d'une barre de fer suffit, on le pense, à la faire voler en éclats. Les gangsters s'empressèrent alors d'entasser dans un sac qu'ils avalent eu le soin d'apporter tout le précieux bu tin .qui garnissait l'étalage. Ils ne de vaient laisser, à portée de leurs mains, aucun objet de valeur. La scène s'était passée avec une telle rapidité que quelques rares passants, qui en avaient été les témoins, ne réagirent pas sur le champ. Kt d'ailleurs, le patron de la bijouterie, M. Gustave Frot, qui se trouvait dans son arrière-boutique, ne s'était aperçu de rien. Pourtant, l'alarme avait été donnée, et l'émoi régnait dans la rue d'ordinaire si calme. (Voir la suite en troisième page.)...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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