Extrait du journal

connaîtriez-vous sur son visage les traits de la princesse Olakoff, en admettant que la ressemblance existe réellement. — Je ue sais pas, monsieur le comte. — Soit; : mais l'épreuve est nécessaire. Valenski, je \ eux savoir; je dois tout ten ter, tout faire pour découvrir la vérité. — Je pense comme monsieur le comte. — Ce soir je retourne à Paris et je vous emmène. — Je suis aux ordres de monsieur le comte Mais pourquoi partir ce soir ? Mon sieur le comte doit avoir besoin de se repo ser je serais heureux pour cette raison que monsieur le comte remît notre départ à de main. — Mon brave Valenski, je vous remercie de votre sollicitude, répliqua le comte; mais, dans la circonstance présente, je n'ai pas le droit de prendre même un instant de repos: ce qu'il faut, c'est agir. D'ailleurs, je n'ai nullement besoin de me reposer; est-ce que depuis longtemps mon corps n'est pas habitué à toutes les fatigues? Faire cent cinquante lieues en chemin de fui-, qu'est-ce que cela,' quand j'ai traversé à pied des dé serts immenses, quand j'ai- marcuê des jours et des nuits sans m'étendre pour dormir ? Valenski, nous partirons ce soir à quatre heures; vous donnerez des ordres pour qu'on nous conduise à Dijon. — Il sera fait selon la volonté de mon sieur le comte, répondit l'intendant. Et laissant son maître, qui remettait tris- ;...