Extrait du journal

nom romani qui avait été donnë à l'enfant.-^ Tu ne rêves pas, Kaïl, tu es bien éveillé main tenant. .. Tu es ici, seul avec moi!... Tu es ici avec ton maître... Entends-tu, Kaïl.. ; Et tu vas te tenir tranquille, tu vas m'écouter, parce que nous avons à causer. L'enfant, effaré, s'était.réfugié dans un coin de la hutte. Il tremblait de tous ses membres. Fini le bonheur! Fini le rêve! Ah ! miss Sterling ! la bonne miss Sterling était à jamais perdue pour lui. Et lui, le pauvre malheureux! le petit être misérable ! sans défense, il était retombé aux mains de ses bourreaux. Pris!..: Repris!... -Ali! c'était bien pis que Dick Cliadwel, cet homme qui jui inspi rait à la fois une épouvantable horreur et la plus invétérée des haines ! Sans défense, il était en son pouvoir. Et une tenace pensée de suicide pénétrait dans le cerveau de cet enflant. Mourir !... se tuer !... cesser de vivre pour cesser de souffrir ! Hans Hackim, à livre ouvert, lisait dans sa jeune âme. — Non, dit-il en secouant la tête, tu. ne te tueras point, pas plus que tu ne t'échapperas désormais... Parce que je ne le veux pas!... parce que je te le défends, tu entends bien, Kaïl... Ah ! tu as trouvé bon de t'échapper, d'aller courir le monde!. . . Tu devais bien penser que je finirais par mettre la main sur toi le jour où je voudrais. Je savais où tu étais, Kaïl!... je savais où te reprendre... Maintenant tu es avec moi, ettuy resteras, toujours !... Et Hans Hackim tendit le bras d'un geste, inexorable. : L'enfant tremblait... ■ Il avait conscience de cet épouvantable...