PRÉCÉDENT

Le Petit Marseillais, 2 décembre 1912

SUIVANT

URL invalide

Le Petit Marseillais
2 décembre 1912


Extrait du journal

mais les pièces n'ont pas encore été employées et. probablement, elles n'ont pas été mises en batterie sur la première ligne de défense. 9S novembre.— F.n attendant l’issue des pour parlers de paix, d’étranges combats sont livrés qui représentent un singulier prélude à la ces sation des hostilités. Les Turcs assemblent de petits corps de volontaires fanatiques et les envoient en avant pour être massacrés par les positions ennemies. Ceci est-il pour donner satisfaction à l’aveugle et belligérante minorité de l'armée, ou bien pour simuler /une activité qui est. impossible ? Quel que soit l’objet pour suivi, les soldats turcs, dans ce s attaques, mon trent des preuves d’un magnifique courage. La dernière de ces actions s’est produite ce mutin, dans la direction du village d’Asnldin, un les shrapnells turcs étaient déjà tombés /uvr. Ç’était 5 heures du matin, quand une patrouille bulgare aperçut quelques Turcs s’avançant. Ils ma reliaient en bon ordre. La patrouille bulgare se retira et avisa le capi taine de la compagnie, qui donna l'ordre à ses hommes de se placer dans les retranchements et de laisser approcher les Turcs. Quand ceux-ci furent à environ 150 mètres, ils furent reçus par une concentration de feux. Les Turcs, ouvrant, leurs feux, continuèrent à avancer et quelques-uns atteignirent les tran chées, où ils furent reçus à la baïonnette par h-s Bulgares. Graduellement, le combat s’éten dit : un régiment entier finit par être engagé. Soudainement, la compagnie qui avait com mencé l’action sortit de ses tranchées et char gea les Turcs à l’arme blanche. Après quelques minutes, durant lesquelles plus de soixante Turcs furent tués, les Ottomans se retirèrent en désordre, poursuivis par le feu actif des Bulgares, qui leur tuèrent encore une centaine d’hommes. Les Turcs qui avaient pris part à cette escarmouche avaient la tète couverte d’une coiffure spéciale sur laquelle étaient peints des symboles sacrés et des versets du...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

En savoir plus
Données de classification
  • bardin
  • gervais
  • solia
  • nouville
  • ger
  • riegler
  • voir
  • lavigerie
  • ille
  • tcha
  • france
  • fontrailles
  • angleterre
  • paris
  • marseille
  • sofia
  • egypte
  • allemagne
  • europe
  • turquie
  • agence havas
  • faits divers
  • union
  • institut catholique
  • académie de médecine
  • lacroix