Extrait du journal

LE MAITREDU SILENCE LE SECRET DE KCU-KCÜ-NOOR Il essaya, sans bruit, d’ouvrir une porte basse, qui résista... Mais une autre, un peu plus loin, n’était pas fermée... A pas feutrés, l'homme, qui était pieds nus, entra, monta quelques marches et se trouva au rez-dechaussée du château, dans une pièce qui ser vait de resserre pour les provisions. Il put s’en rendre compte aussitôt, grâce à la petite lampe électrique qu’il sortit de sa poche... Après avoir rapidement consulté un plan indiquant avec exactitude la topographie assez compliquée de la \HPIllo demeure, il se mit en devoir de gagner le premier étage. Cette partie de son programme fut exécutée sans encombre.. Pas un bruit ne troublait l’impressionnant, silence des pièces désertes, du vestibule à haute voûte, de l'imposant es calier de pierre couvert d’un épais tapis... Arrivé ail premier étage, l’homme s’arrêta, pour jeter encore un coup (l’œil sur son plan. Puis, délibéréînent. il se dirigea vers le large corridor de droite, sur lequel donnaient les appartements du comte et de la comtesse, qui avaient été avant eux ceux de tous les châtelains de Monteyrac. Très doucement, il tourna le bouton de la porte de l'antichambre, ouvrit le battant et entra en enfonçant ses pieds dans le tapis moelleux. Mais quelqu’un surgit d’un angle de la pièce, se jeta sur lui, en le serrant â la gorge... Un commutateur fut tourné, la pièce S'éclaira aussitôt... Ivin-Feng.le jeune Chinois, s’approcha du groupe que formaient Josuah ùarson et l’étranger, qui, ayant laissé tomber...