Extrait du journal

Do loin ello aperçut le Building dont lo pavillon flottait au vent. Les boutiques aux devantures d’acajou montraient déjà leurs étalages. Tout en haut, des rideaux blancs révélaient la présence do l’homme. Le reste n’était qu’un désert, sauf que lo mot Loué, flamboyant avec orgueil derrière les vitres du premier étage, annonçait une installation prochaine, l’installation des Bucilly. « c’est ce que nous verrons », pensa -Bertrane, plus résolue que Jamais depuis qu’elle avait contemplé la maison.. Lo valet de pied demanda : — Monsieur Maugrabin est-il chez lui 1 A cette question, le concierge répondit par une autre : — Avez-vous une carte ? Bien que l’impertinence sous toutes ses formes n’eût rien de nouveau pour lui, l’homme de Bertrane fut impressionné et, tout à la fois, curieux do voir « la tête qu’allait faire madame », en se voyant traitée comme la première venue. Il dut s’étonner du calme de sa maîtresse, qui se sentait dans une région inconnue où le voyageur ne doit plus compter sur les usa ges de la civilisation. Elle donna sa carte, et l’ascenseur monta comme une fusée. Au bout d’une minute et demie, montre en main, velevator Doy, de retour du sixième étage, vint à la porte du coupé avec une réponse affirmative. Lors qu’elle se sentit enlevée dans les airs, Ber trane pâlit légèrement. Toutefois elle fût morte plutôt que d’avouer sa terreur. Ni les traits de son visage, ni les plis de son vête ment ne trahissaient le moindre désordre quand elle entra dans le salon, au seuil...