Extrait du journal

saya de commettre un crime. On l’arrêta, et il se noya en essayant de s’échapper. S’il avait connu l'asile de nuit depuis plus long temps, qui sait s’il n’aurait pas résisté aux mauvaises tentations?... — Cela se peut bien, dit le plus grand des deux visiteurs avec beaucoup de calme. Puis ils prirent congé du directeur; et, sur la porte,lis lui remireut une enveloppe contenant mille francs. Le directeur essaya vainement de leur arracher leurs noms. — Anonymes, dirent-ils. Et ils s'éloignèrent. Arrivés sur le parvis Notre-Dame , Ils contemplèrent quelques instants la vieille cathédrale, comme perdus dans leurs pen sées. Puis Jérôme s’écria : — Allons. Harry, assez de temps donné au passé. Voilà notre dette réglée envers la seule maison qui se soit montrée chari table pour toi ; nous avons maintenant nos comptes à régler avec tous ceux qui t’ont fait souffrir ! Jérôme appela une voiture ; Harry était fatigué par cette première sortie. — Où faut-il vous conduire, bourgeois ? — A Passy, à l’entrée du Ranclagh. Harry fut pris d’un tremblement. — Je t’avoue que J’ai peur, murmurat-il. — Oh ! nous serons prudents, dit Jérome Je n’ai encore qu’une médiocre confiance dans ta puissance sur toî-même. Mais Je veux te donner le bonheur de voir MUe de Montreux avant son départ de Paris ; son oncle doit venir la chercher aujour d’hui. — Son oncle... le général ? — Oui, le général marquis de Montreux....