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Le Petit Marseillais, 3 janvier 1888

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Le Petit Marseillais
3 janvier 1888


Extrait du journal

mis au monde un peu plus de 600 projets de loi, — deux par séance, en moyenne, — qu’elle discutera un jour ou l’autre, et dont les trois quarts au moins ne sont pas nés viables. Pour le quart d’heure, ils sont soumis à l’examen des commissions qui croissent et multiplient. Cependant, de nombreuses propositions, dont plusieurs ont une réelle importance, attendent depuis une dizaine d'années les honneurs de la séance publique; les as semblées se les repassent, elles font partie du mobilier parlementaire et l’on en cite qui ont eu jusqu’à quinze commissions tuées sous elle. Cette vieille garde, où n’entrent que des projets chevronnés, ne meurt ni ne se rend ; elle attend, l'arme au pied, le moment de faire sa trouée à tra vers cette armée de jeunes propositions qui lui barre la route ; mais le nombre de* ces conscrits l’épouvante et, découragée comme le sergent de Waterloo, elle trouve qu’ils sont trop. Sans doute, la tentation est grande, et nous comprenons que les députés y suc combent; mais trop est trop. Celui-ci dé sire accomplir une réforme ; il se persuade,...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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