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Le Petit Marseillais, 3 mai 1872

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Le Petit Marseillais
3 mai 1872


Extrait du journal

C’est pour faire cesser les plaintes que le gouvernement conclut une convention avec l’Angleterre, la Belgique et les Pays-Bas. L’Allemagne qui impose la betterave brute, ne voulut pas entrer dans la combinaison. Il se rait trop long d’expliquer cotte combinaison ; qu’il nous suffise de dire que le remède a été impuissant ! Aujourd’hui qu’un nouveau remaniement se prépare, nous recommandons un système qui a été expose à la tribune, dans des écrits spéciaux et que le Temps et d’autres journaux ont recommandé dès 1864. Il suffit en effet de supprimer les types, les drawbacks, la distinction entre les sucres bruts et raffinés, et d’imposer tous les autres sucres au même droit, mais seulement au moment où ils entrent en consommation. Il n y aura donc qu’un droit, ce sera celui du sucre parfait, achevé, ce sucre sera aussi bientôt le seul que le consommateur achète ra L industrie aura un grand intérêt à per fectionner ses produits, le progrès sera forte ment encourage et la fraude réduite au mi nimum. — A. M. ....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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Données de classification
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