Extrait du journal

Nous n’avons pas, cela va sans dire, à distinguer parmi les différentes catégo ries de sauveteurs, d’autant plus qu’elles se confondent à l’heure du danger. Les pompiers, plus spécialement créés pour combattre les incendies, n’ont pas une moindre utilité lorsqu’un fleuve déborde et submerge le territoire limitrophe. Aussi, les congrès do sauvetage, comme celui qui inaugura la série à Marseille il y a un grand nombre d’années, en 1878, ont-ils dans leur programme tou tes les formes d’intervention secourable ; ils s’occupent aussi bien des accidents sur les voies publiques et des incendies que du sauvetage en mer et en rivière. Si les moyens diffèrent, les principes sont les mêmes. Il s’agit, dans ces dif férentes éventualités, du sauvetage des individus ; c’est lui qui prime tout, sans que naturellement la protection des im meubles ou du matériel soit négligée pour autant. En quelque circonstance que ce soit, et où que l’homme soit en péril, son salut est au premier rang. N’est pas sauveteur qui veut. Il y a sans doute des prédispositions, une sorte de vocation. Les populations sinistrées de Paris et de sa banlieue viennent d’en...