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Le Petit Marseillais, 4 septembre 1883

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Le Petit Marseillais
4 septembre 1883


Extrait du journal

La mort du comte de Chambord semble avoir jeté le désarroi encore plus dans les rangs des tnfféanistes que dans les rangs des légitimistes, bille permet en effet à ceux-ci de voir venir les événements : ils viennent de perdre leur chef, Ils attendent qu’un nouveau chef se présente officiellement ; alors ils verront ce qu’ils auront & faire. Ils se trouvent un peu dans le cas des bonapartistes après la mort du fils de i\apoléon m. Le difficile en pareil cas n'est pas d'ailleurs de trouver un chef, le difficile est de n’en trou ver qu’un. Les bonapartistes,depuis l'événement Survenu dans le Zululand, ont trouvé plus de bapitaines que de soldats ; aussi à, l’heure ac tuelle n’existent-ils plus comme parti politique. Les légitimistes seront peut -être plus heureux, car ils ont un chef légitime qu’ils paraissent prêts à reconnaître : M.ie comte de Paris. Reste ti savoir si ce dernier les reconnaîtra pour ses vrais soldats. C’est ici que la situation des orléanistes de vient embarrassante et celle des princes d’Or...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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