Extrait du journal

M. Raoul Blanchard a grandement raison de considérer les aménagements dont il s’agit comme des faits géographiques, comme condi tionnés par les circonstances géographiques. Et dès lors que ces dernières varient, la façon de procéder doit varier aussi : une adaptation est nécessaire. C’est dans les Alpes qu’est née l’utilisation de la houille blanche. C’est là qu’elle est le plus aisée et avantageuse. Car les Alpes pré sentent, grâce à l’œuvre des glaciers, de brus ques ruptures de pente, et de gros débits, et enfin des vallées intérieures accessibles. La solution alpine du problème est aisée, et n’exige pas de grosses dépenses : les dériva tions sont courtes, la chute brusque; l’instal lation est simple, et on obtient le courant à plus bas prix que par la Centrale thermique. l)e là le grand succès dont Aristide Berges et Frédet ont donné le premier exemple. Les Alpes constituent, par leur géographie même, la terre d’élection de la houille blanche et il a paru, un temps, que les méthodes alpines...