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Le Petit Marseillais, 6 avril 1909

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Le Petit Marseillais
6 avril 1909


Extrait du journal

quel on est attaché, et dans lequel on est « subordonné », encore une fois, envers une « autorité » supérieure, d ordre pu blic, à laquelle on est tenu d'obéir en vertu des lois existantes et, à défaut, en vertu de la nécessité des choses. Cette doctrine est absolue. Elle est ou elle n’est pas. Si on y touche par une exception, tout y passera fatalement. La J logique, en cette matière, est inflexible. I Ce qui s’est passé pour les syndicats de- j puis les défaillances des ministres des ; finances, des travaux publics, et surtout ; ce qui vient de se passer avec les pos tiers l’a prouvé avec assez d éclat 1 Concluons : Nous sommes, aujourd’hui, tombés en pleine anarchie, par 1 abandon de prin cipes nécessaires au maintien de l’ordre public, à la sécurité nationale, à 1 exécu tion des lois. Ou bien l'on reviendra résolument à ces principes ; — ou bien les désastres révolutionnaires logiques se produiront infailliblement. — Peut-être plus tôt qu’on pense ! JULES ROCHE....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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