Extrait du journal

Des coups, frappés à la porte d'entrée du pavillon, le mirent debout. 11 alla voir. On n’attendait personne... Mais le vieux serviteur n’avait pu, quant à lui, se faire à la pensée que Mlle Lise pût rester longtemps sans tenter de rassurer par par un moyen quelconque ceux qui l’aimaient et il était bien sûr que l'on recevrait de ses nouvelles, soit par une lettre, soit par un en voyé secret... .. , . Aussi courut-il ouvrir avec 1 espoir qu il al lait peut-être au-devant d’un messager de bonne nouvelle... » Le survenant n'était autre que kâlouth... Celui-là, le vieux domestique ne le portait pas dans son cœur et sa visite à pareille heu re lui causa, sans qu’il sut pourquoi, un sentiment de frayeur... — Il faut que je voie M. Pélissier à l’ins tant, lit impérieusement Kâlouth... Trubert ouvrait la bouche pour répondre : « Je vais demander à monsieur s'il veut vous recevoir. » 11 n'en eut pas le temps... L’indou s'était jeté sur lui, en un tour de main l’avait terrassé, et, malgré l’énergique défense du pauvre vieux, le mettait dans l’im puissance de bouger, en lui lient à l'aide de cordes les bras et les jambes... Comme Trubert, ne pouvant plus se- débat tre, criait de toute sa force pour avertir son maître, l’agresseur, qui s'était muni de tout le nécessaire, le bâillonna brutalement. Cela fait Kâlouth, du pied, poussa le do mestique, réduit à l’état de paquet, dans un coin, puis éteignit la bougie que sa victime avait déposée sur la table de l’antichambre, il se posta près de la porte entr ouverte et dans l’ombre attendit... Il ne devait pas attendre longtemps... A ce moment, en effet. Lise, escortée d’An toine, l’aide-jardinier, pénétrait dans le parc. Antoine l’accompagna sans, faire aucune rencontre jusqu’au seuil du pavillon et, après...