Extrait du journal
Paris, 5 septembre. — On annonce officiellement que les Invitations A la Conférence méditerranéenne ont été lancées ce soir de Paris et de Londres, c'està-dire que les ambassadeurs dr France et d’Angleterre, dans les pays intéressés, ont reçu des instructions identique». Sont invités h participer à cette Conférence les gouvernements de Home, Mos cou, h«*rlin, Belgrade, Bucarest, Tirana, Solia, Athènes, Ankara et Le Caire. Les gouvernements français et anglais ont considéré, en effet, qu’il y avait intérêt à réunir en plus des puissances riveraines de In Méditerranée les pays ouverts sur la Mer Noire pour lesquels la Méditerranée est un passage inévitable. De même, l'Allemagne a été convoquée en raison, notamment, de sa participa tion nu contrôle international des côtes d’Espagne. Suivant, certains renseignements, c'est à Nyon, h mi-distance de Genève et Lausanne qu’aurait lieu la Conférence. La date envisagée serait le 10 septembre. La Conférence projetée réunira tous les pays riverains «l«» la Méditerranée et de la Mer Noire et ceux, comme l'Allemagne, intéressés nu contrôle international des eôtçs ibériques. Seule, l'Espagne, parmi les puissances méditerranéennes, n'a pus été invitée puisqu’il s’agit d'une réunion où les puissances neutres chercheront à se prémunir contre l’un des dangers les plus graves suscités par les événements oc la péninsule : les attaques des navires marchands par des sous-marins. Maintenant que 1rs conditions matérielles de la Conférence sont virtuellement arrêtées des échanges de vues ont lieu entre les gouvernements français et anglais sur «v.s problèmes de fond, c'est à-dire sur les résultats pratiques auxquels, norma lement devrait aboutir la réunion. Ces derniers pourparlers ne s'étant engagés, dit-oi. dans les milieux autorisés, qu’aujourd'hui, les Indications publiées jusqu'ici sur ic. directives éventuelles de la Conférence, doivent être considérées comme prématurées....
À propos
Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.
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