Extrait du journal
NOTES D’ÜN MARSEILLAIS EICORE MOIRE SERVICE Q’IHCEHDIE Il y a malheureusement ici deux ou trois questions qui demeurent constamment à l’ordre du jour, sur lesquelles ou est obligé de revenir à chaque instant. Parmi ces questions se trouve celle de l’organisation de notre service d’incendie, organisation absolument défectueuse , rudimentaire , indigne d’une ville de près de 500.000 âmes comme la nôtre. Si l’on excepte le fait d’avoir relié les postes par le téléphone et de s’être décidé à acheter trois pompes à vapeur, il n’y a aucune différence — on a une certaine humiliation à le confesser — entre l’orga nisation actuelle et celle qui existait déjà sous le règne de Louis-Philippe.Les vieux Marseillais ne nous démentiront pas. A l’occasion d’un incendie qui a éclaté, l’autre jour, tout le monde, encore, a pu constater combien les moyens employés chez nous pour combattre le feu étaient insuffisants. Nous mettons hors de cause — cela va de soi — nos braves sapeurs-pompiers qui sont tous d’un dévouement, d’une abnégation et d’un courage indiscutables, à toute épreuve. Mais que peuvent-ils le plus souvent, n’ayant, nous le répétons, à leur disposition, qu’un matériel incomplet, démodé et même, ce qui est beaucoup plus grave, presque inuti lisable? Car il y a des postes, nous nous en sommes assuré nous-méme, où les seaux et surtout les manches sont criblés de trous et laissent couler l’eau de toutes parts. Ce n’est pas la première fois, pourtant, que l’attention de la ville a ôté appelée de la manière la plus pressante sur l’ancienneté et partant sur l’usure et la détérioration du matériel. Et l’on conviendra que s’il y a une dépense qui s’impose d’urgence, c’est bien celle-là. A ce propos, notre devoir est de signaler la responsabilité qu’a assumée la municipa lité d’aujourd’hui en réduisant à 9,000 francs le crédit de 12,000 francs qui était affecté, il...
À propos
Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.
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