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Le Petit Marseillais, 7 novembre 1938

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Le Petit Marseillais
7 novembre 1938


Extrait du journal

Les affaires sont les affaires. Le Conseil national «lu parti S.F.I.O. s’est réuni pour savoir où en sont les siennes. Ce n’est pas brillant. L’article socialiste est défraîchi et la camelote communiste voit sa clientèle diminuer de jour en jour. Alors, quelle marchandise débiter ou, plus exactement, sur quel pied danser ? Les radicaux ont retiré leur com mandite. En somme, c’est la faillite, tout au moins la liquida tion. M. Léon Blum est désolé. Il voudrait bien reprendre le pouvoir et ne s’en cache pas. En son âme et conscience — textuel — il aurait souhaité la formation de l’unité française autour du Rassemblement popu laire. Autant vaut rêver de l’étroite union du feu et de l’eau. On se demande si ce jongleur de mots est sérieux ou s’il se moque. Si ce n’était que de...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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