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Le Petit Marseillais, 8 janvier 1918

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Le Petit Marseillais
8 janvier 1918


Extrait du journal

Punis, 7 janvier. Le correspondant du Temps à Madrid écrit : La journée des sergents a été un rude coup porté à l’autorité morale clos juntes d'offi ciers qui ont fait de la. dissolution (les Cor tès la condition essentielle de la « politique de rénovation » qu’ils prétendent, imposer au gouvernement. !>• jour de la signature «lu décret de dissolution devait être aussi celui «le la sédition dits sous-officiers qui, depuis le mois d’août, s’agitaient a leur tour, sou» prétexte que les juntes d’officiers ne s**ngeaint qu’à la défense de leurs propres inté rêts : promotions, soldes, etc. La sédition paraît avoir été assez aisé ment contenue, grâce à la présence d’esprit...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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