Extrait du journal
Quatre autres navires ont fait naufrage, des goélettes Liane, Glaneuse, Laborieuse et sloop Saint-Pierre, mais heureusement sans vic times. Les 66 navires armés par Dunkerque et de retour de leur campagne ont donné en total 17.9.45 tonnes de morues, soit une moyenne de 272 tonnes par navire. Les 16 navires armés par Gravelines, et de retour de leur campagne, ont donné 5.063 tonnes morues, soit une moyenne de 316 tonnes. La vente de ce poisson est toujours ferme ; les prix variant de 108 à i 16 francs, ce qui per met aux armateurs de faire de bonnes affaires avec une pèche moyenne. Les pécheurs n’aiment plus beaucoup d’aller â Islande, aussi leur recrutement devient d’année en année plus difficile. Ayant été jadis quelque peu exploités, ils ne s’engagent plus maintenant qu’avec des avances qui s’élè > ent jusqu’à 500 et 600 francs et, à quelque» excep tions près, lorsque la campagne est terminée, Ils n’ent plus rien à recevoir. D’où des misères bien grandes dans les familles de pécheurs d’Islande. Les armateurs eux-mêmes sc ressentent de cette mauvaise organisation; car, dès micampagne, si les premiers résultats n’ont pas été brillants, les pécheurs sachant très bien Sue, même avec une seconde pèche très bonne, s n’auront plus rien à recevoir à leur retour, ils ne pêchent plus et se refusent quelquefois à tout travail, afin de terminer au plus tôt la campagne. D’où le retour au port d’armement de beau coup de navires-avec des pèches médiocres. Il es-t donc de toute nécessité et dans l’intérêt des armateursçomme dans celui des pêcheurs d’adopter une nouvelle réglementation. Des réunions ont déjà eu lieu entre tous les armateurs ; leurs propositions consisteraient à donner aux matelots de plus faibles avances et de les régler sur le nombre de morues pê chées par chacun d’eux au lieu de les régler sur la pêche totale, comme ceci se pratique actuellement. Ce serait, il nous semble, le meilleur mode de paiement possible à faire aux pécheurs d’Islande,car tout en leur permettant (le gagner davantage, ceci créerait un stimulant qui fait actuellement défaut. , J. Mer 1er»....
À propos
Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.
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