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Le Petit Marseillais, 10 février 1880

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Le Petit Marseillais
10 février 1880


Extrait du journal

cette, il ne faut pas l’oublier, fut versée à l’œu vre d'Alsace et Lorraine L’empressement du public et le retentisse ment qu'eut cette audition dans le monde musi cal, non seulement en France mais à l'étranger, prouvèrent qu’elle était la valeur de l’œuvre; cependant cette audition fut unique, et encore que d’efforts, de temps et d’argent ne coûta-telle pas au jeune compositeur qui faisait ses débuts d'une façon si éclatante9 Si, en résumé, on veut créer des concerts populaires à Mar seille pour faire de la décentralisation à la façon dont l’entendent les Parisiens, il est superflu de nous demander, à nous Marseillais, la moindre subvention; mais si on veut faire de la vraie décentralisation artistique, de la décentralisation pouvant mettre en lumière tous les vrais talents éclos à Marseille, et ils sont plus nombreux qu’on ne pense, nous y applaudirons des deux mains, et nous ferons des vœux pour que M. l'inspecteur des beauxarts revienne prochainement parmi nous pour étudier plus à fond la création de véritables concerts populaires. — Adv....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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