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Le Petit Marseillais, 10 septembre 1913

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Le Petit Marseillais
10 septembre 1913


Extrait du journal

Le pape finit par le livrer au roi de France contre argent ; niais, dit Commines, le pauvre Turc « fut baillé empoi sonné ». Guéret est l’une de ces petites villes dont on peut écrire qu’il ne s’y est ja mais rien passé. C’est tout au plus si, au douzième siècle, les gens des Montgo mery firent à Guéret un petit carnage d'une bande de pillards qui parcourait la Marche. Heureux les pays qui n’ont, pas d histoire ! 8.000 habitants, et un préfet qui, sûrement, ne pense qu’a monter d une classe. Un bâtiment vieil lot porte le nom de palais ; il fut, en effet, celui des comtes de la Marche. D’Aubusson, chacun connaît,au, moins de vue, les tapis fameux. La ville est ravissante, au milieu d une espèce de désert. Argentât, sur la Dordogne, n a de re marquable que son pont suspendu. Bort, gros bourg de 3.000 âmes, dans...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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