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Le Petit Marseillais, 13 février 1942

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Le Petit Marseillais
13 février 1942


Extrait du journal

Le prix des produits agricoles pour la campagne 1942 Vichy, 12 février — Le Comité In terministériel a examiné les prix des produits agricoles pour la campa gne de 1942. En raison des difficultés de culture et des sujétions qui existent actuel lement au même degré pour chacun des autres grands produits agricoles, le prix moyen de la betterave Indus trielle A 8*5 a été porté à 525 fr. la tonne pour la campagne 1942. A ce prix, s’ajoute une prime de 100 francs pour les cultivateurs qui auront mis en culture une superficie au moins égale à celle de la cam pagne précédente, sans pouvoir être Inférieure aux trois quarts de celle de la campagne 1938-1939. L’attribu tion aux planteurs d’une quantité supplémentaire d’engrais et d'un con tingent spécial de carburant a été prévue. Le prix de la betterave fourragère ne sera pas augmenté. Le prix de la pomme de terre de consommation courante sera maintenu à 115 fr. et 125 fr. comme pour 1941. une prime étant accordée en sus pour les en gagements de production souscrits par les cultivateurs. Sans préjuger des autres prix qu'il pourrait y avoir lieu de fixer pendant le courant de l’année, le gouvernement a décidé dés maintenant d’abaisser les prix de certains légumes de faible valeur alimentaire. Le prix de la carotte d'hiver pour l'automne 1942 sera ramené à 100 fr. contre 180 en 1911; celui du navet potager A 70 contre 100 fr. en 1941, celui du chou A 75 fr. contre 100 fr. en 1941; celui de la citrouille à 15 fr. contre 25 fr. en 1941 ; de même les prix des concombres, melons, toma tes et légumes peu nutritifs seront abaissés par rapport A ceux de 1941. Ces baisses ne s'appliqueront, bien entendu qu'aux prix des légumes d'hiver qui seront atteints A l’au tomne 1942 les légumes primeurs pouvant être fixés d’ici là à des cours qui permettront de rejoindre A l’automne les taxes prévues cidessus. (H.-O. F.I.)...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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