Extrait du journal

« Et puis, l’enquête a révélé des obs curités et des contradictions. Quand on m'a fait entrer dans la chambre du drame où, m’assurait-on, personne n’avait rien dérangé, rien touché, j’ai tout de suite remarqué le revolver sur le Lit. « Pourquoi re revolver sur le lit 7 me suis-je exclamée, si Serge s’est suicidé là ». Et alors un policier m’a répondu : « — Au moment où nous sommes entrés dans la pièce, votre mari se disposait à se tirer une deuxième fois une balle. Alors je lui ni enlevé Tarins que j’ji jetée suç le lit ». « Ce n'est peut-être pas tout à fait, invraisemblable. Tout «Je même, dans une chambre, où tant de soins avaient été pris pour que rien ne fut dérangé, ne fut. touché, dans une chambre où on l a laissé agoniser deux heures avant de lo transporter à l'hôpital, sous pré texte de garder intact dans ses moin dres détails le tableau du drame. » Et elle ajoute : « si je me trouvais dans la nécessité de me défendre... « Peut-on croire que, avec celte affreuse blessure, il était en état de faire une deuxième fois usage de son arme ? »...