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Le Petit Marseillais, 15 septembre 1900

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Le Petit Marseillais
15 septembre 1900


Extrait du journal

Il eût été difficile de trouver dans la langue humaine une formule plus flatteuse pour le délégué d’un monar que résolu de gré ou de force, par la ruse ou par l'audace, à régenter l’univers. Malboroug lui-même s’en allant en guerre n’avait pas plus de certitude de triompher et plus d’incertitude de savoir quand il reviendrait. Si S. Exc. M. le maréchal de Wal dersée a eu quelques déboires, si des situations considérables et durables lui ont échappé, malgré l’habileté grande avec laquelle il les avait poursuivies, la mission occasionnelle qu'il va remplir est faite par son côté retentissant pour le consoler de tous -ses échecs....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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