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Le Petit Marseillais, 16 juillet 1911

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Le Petit Marseillais
16 juillet 1911


Extrait du journal

Le métier devient difficile Et périlleux au dernier point : Hier, on se traitait d’imbécile. On se maltraite à coups de poing! En a-t-on quelque regret ? Point ! Car on s’échauffe à l’équinoxe. Quand le trentième degré point : — Prenons quelques leçons de boxe I Chambre, tumultueux concile. Pour t’aborder, même de loin, Une arme est un bon ustensile Dont un élu doit prendre soin. Dans les débats quel bon appoint, Car ce serait un paradoxe De dire : on n'en a pas besoin... — Prenons quelques leçons de boxe I Un député faible et gracile Ou bien ayant trop d’embonpoint, Doit rester dans son domicile, Tranquillement, en bon conjoint. Le collègue que l’on rejoint N’est pas toujours très orthodoxe, Et vous cogne à brûle-pourpoint. — Prenons quelques leçons de boxe I ENVOI Député, — grâce à mon appoint, — D’une conduite hétérodoxe Garde-toi, reste dans ton coin Ou prends quelques leçons de boxe ! XAVIER MAUNIER....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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