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Le Petit Marseillais, 17 novembre 1874

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Le Petit Marseillais
17 novembre 1874


Extrait du journal

On lit dans le Gaulois : Les journaux officieux, avec une instance évi demment commandée, persistent à dire que le gouvernement ne s’est encore occupé d’aucune des questions politiques qui, dans trois semaines,' vont être débattues devant la Chambre. A qui veulent-ils faire croire que des ministres soucieux de leur mandat ne se sont pas préoccu pés, à la veille de la rentrée d’une Chambre du vote de laquelle iis dépendent, de toutes les gran des affaires politiques et autres qui vont arriver à l’ordre du jour î Nous déclarons, nous, et nous le faisons en connaissance de cause, que le ministère s’occupe au contraire, sans relâche, de tous les projets de loi annoncés : loi sur l’armée, loi sur la presse, lois constitutionnelles, loi électorale, etc. Nous ajoutons que ces négociations avec les membres de la majorité du 24 mai sont des plus actives, et qu’il songe à s’entendre sur le maxi mum des concessions à faire de part et d'autre pour permettre une nouvelle entente. Que nulle solution ne soit encore intervenue, c’est possible, c’est même probable; mais que rien n’ait été tenté comme le disent les officieux, voilà ce qui n’est pas et ce que nul ne saurait admettre. Quant au Message, nulle résolution n’a encore été prise ; mais il est positif que son opportunité a été f objet de délibérations de la part du gouver nement, au moment où nous en avons parlé pour la première fois et depuis. On dit M. de Broglie, que l’on assure définitive ment être le maître de la situation, opposé à toute idée de Message, la grande force du maréchal étant dans son silence et dans son attente impas sible des résolutions de l'Assemblée, qui se doit à elle-même de tenir ses engagements. Dernières Nouvelles Paris, 16 novembre. Par suite du nombre insuffisant de membres présents, le Conseil gén

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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