Extrait du journal

« Si des précautions s’imiposent, à la suite de ce cruel avertissement, il n« saurait, évidemment, être question de déblayer, en pleine ville, une masse énorme de terrain tendre, habité, que l’on peut espérer conserver et consoli der à meilleur compte. « La moraine, argile, sable et cailloux, trace des anciens glaciers alpins, et peut-être, les marnes se sont décollées par imbibition, il est donc indiqué d’as sécher ce qui reste. Une promenade au Gourguillon peut faire bien comprendre ee que je veux dire : rassembler les eaux éparses est une opération de drainage ; elle serait peut-être longue, et sans doute dangereuse, mais on peut, sans doute, envisager les précautions techni ques nécessaires. Consolidation provi soire et locale, par exemple, pour ré duire au minimum les risques de la période de transition. Coûteuse aussi, sans doute, cette opération le serait moins que les expropriations ou les catastrophes. On pourrait réduire les frais, en utilisant l’ancien réseau de drainage romain, dégradé et obstrué par un défaut d’entretien, qui remonte au moyen âge, niais dont le tracé est par tiellement connu de ces savants archéo logues. qui s’occupent de la topographie ancienne de Lyon. » Une souscription de la Chambre de commerce de Lyon La Chambre de commerce de Lyon ouvre une souscription, pour parer,dans ia mesure du possible, aux besoins les r lu a pressants des survivants de la catatrophe de Foui vière. Elle fait appel à la solidarité nationale, et recevra avec reconnaissance, les dons que voudront bien lui faire parvenir les collectivités et les particuliers. Prière d’adresser les dons, chèques ou espèces, à M. le président de la Chambre de commerce, palais du Commerce, à Lyon. Les fonds seront déposés, par ses soins, à la Banque de France. I.a liste des souscripteurs sera publiée....