Extrait du journal

tonnes ont pris position l_. . „ ^ la parité et se soin allouées un tonnage f M. Mac Donald nous fait dire par sa global d’environ t. 200.000 tonnes. Le presse que. si nous n’abaissons pas nos Japon évalue les forces nécessaires à sa chiffres, il sera obligé de relever les sécurité à 764.690 tonnes et la France à siens : la tactique est un peu grossière. 7M 000 tonnes. L’Italie, seule, s’est obs- j pour reprendre quelque chose de ce tfnée jusqu’ici, à demeurer dans sa for- qu’il a imprudemment cédé, il veut s’abriter derrière les demandes françai ses, en dénoncer l’intransigeance et rejeter sur nous la responsabilité de l’échec éventuel de la Conférence. Puisqu’il tient tant à la force du double pavillon en Europe, que ne s’ingénie-t-il à obtenir de l’Italie, dont les besoins sont manifestement infé rieurs aux nôtres, qu’elle se contente de la différence entre notre plafond et le plafond britannique ? Nous avons dé claré que la question de parité entre la France et l'Italie ne se posait pas et qu’une nation quelconque avait un droit théorique à la parité avec n’im porte quelle autre. Nos besoins absolus ont été chiffrés. Que l’Italie en fasse autant. L^ pro blème s’en trouvera éclairci et peutêtre finira-t-on par comprendre que la solution de l’affaire du désarmement ne peut être efficacement recherché* que sur le plan politique. Bien des Anglais, avec lesquels j’ai discuté la dernière phrase de noir* mémorandum, se rendent compte qu’elle contient la clé du problème. Nombreux aussi sont les politiques américains qui n’osent plus, au milieu des difficultés de la Conférence, nier ce fait de plus en plus évident. Mais il y a, hélas ! la tyrannie des communications télépho niques quotidiennes entre le Ritz-Hôtel, où est descendu M. Stimson, et la Mai son-Blanche, où fonctionne en perma nence le bureau de M. Hoover, et là est le grand obstacle au succès de la Conférence. Jean Dumas....