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Le Petit Marseillais, 21 août 1926

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Le Petit Marseillais
21 août 1926


Extrait du journal

ris, duos un hôtel du boulevard Mont paillasse, puis conduit A Versailles, Guyot a été transféré ce mutin à Meaux. C’est un peu avant midi qu’est arrivé à Meaux, l’auto découverte de la briga de mobile dons laquelle Guyot était en cadré par le commissaire Bringer et les inspecteurs. Ils passèrent route Natio nale à Meaux, près de l’endroit où fut brûlée Marie-Louise Beulaguet. Devant le palais de justice de Meaux, la foule était nombreuse et les magistrats cru rent prudent de faire rentrer l’auto dans lu cour de la gendarmerie. Guyot n’en fut extrait qu’à midi 4(1. Sur le chemin, Guyot rencontra un de ses amis, bouclier en gros à La Villette et actuellement en villégiature à Rozoycn Brie. Les deux hommes se serrèrent la main et l’émotion les étreignit tous les deux. Des larmes perlèrent à leurs yeux. Pas de cris hostiles de la part de la foule. De simples lazzis lancés par un gavroche. La porte de la prison se referma sur Guyot. La lettre de Guyot au Commissaire Voici in-extenso le texte d’une lettre de Guyot écrite au commissaire Bringer et qui a été saisie sur lui : « Monsieur le commissaire, Je ne suis pas mort. Non. Mon innocence, nia grande Madelon et mes parents in’empèchent de tenir mon projet. La police, les journaux me considèrent comme l’assassin. Si j’étais coupable il y u longtemps que je n’y serais plus {sic), sachant ce qui m’attendait si j’étais pris. Si je m’étais détruit (il s’en est fallu de peu) tout le monde aurait dit: C’était lui le coupable. Si Je ne me rends pas, c’est (pie vous m’accusez et que tout ce que Je dirai ne sera pas cru. Je suis visé; c’est moi le coupable pour tous. Une lettre d’un chauffeur vous arrive; vous dites que c’est moi qui l’ai écrite. C’est moi (pii ai emmené la victime,alors aucun doute.Pour tous, c’est moi qui l’ai tuée. Vous no me con naissez pas, M. le commissaire. X uns verrez lorsque Je me serai rendu chez tous qui je suis. On ne raconte que des mensonges. Encore aujourd'hui, le Parts-Midi dit qu'il me connaît depuis cinq mois et que je lui donnais trois francs de pourboire. En effet, J’allais à la bourse de 2 heures à ii h. 30. Je inc rendais à l’intérieur près de mon banquier, M. Tumln, et de là, je partais...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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